[Ailleurs] Coincée ...

Plume de bronze Messages : 113 Date d'inscription : 04/11/2007

L'homme le plus proche avait déposé les armes, et lève les bras. Mais les deux autres dégainèrent une flèche et tirèrent, en même temps que Strag et Silar. Les quatre projectiles fusèrent presque en même temps. L'un des deux hommes cachés se retrouva avec un trait planté dans la gorge, tandis que l'autre se fit transpercer l'épaule. Mais en même temps, Silar fut blessé au ventre. Strag se précipita sur lui et arracha la flèche d'un coup sec. Son ami hurla, et le sang se mit à couler à flots.

Le survivant, ayant compris qu'il était perdu, commença à parler précipitamment.

Non, on a attaqué aucun village. On est arrivés, c'était comme ça. On est des brigands, on contrôle qui peut s'approcher du Kast, et qui ne peut pas. Vous, vous correspondiez pas à une description, alors vous auriez pas du pouvoir. Mais maintenant, personne vous en empêchera.

*Les projectiles partirent à allure rapide pour les 2 hommes du fond et mes deux compagnons. Je n'avais même pas eu le temps de les voir que je voyais l'un des inconnus tomber à la renverse, une flèche largement enfoncée dans la gorge et l'autre recevoir un projectile dans l'épaule.

Alors que Strag courrait vers Silar qui avait reçu une des flèches ennemies en plein ventre, l'autre homme se mit à parler rapidement, nous expliquant qu'ils n'étaient jamais que des brigands purgeurs de voyageurs.*

Ne bougez surtout pas Monsieur le brigand et jetez vos armes à terre.
Toi Zex, tu surveilles bien Monsieur.

*Prudemment je me dirigeai vers l'homme et ramassai ses armes avant de lui intimer l'ordre de revenir vers son compagnon*

Assieds-toi près de ton copain là !

*Je ramassai les armes du plus proche également et posai le tout avec fracas dans la terre boueuse qui recouvrait la route.*

Zex, tu laches pas les méchants des yeux. S'ils t'embêtent ... bon appétit !

*Je m'approchai alors de Silar et m'agenouillai à ses côtés. Je posai mes propres armes à mon côté et otai les peaux mal ajustées qui me servaient de dessus, découvrant un torse-nu encore presque enfantin, à peine les seins commençant à pousser, comme si je n'avais pas encore grandi.
A l'aide d'un silex que je pris dans mon sac, je déchirai les peaux encore égèrement boueuses et regardai Strag*

Soulève le un peu, je vais mettre ça pour qu'il saigne pas trop ... mais il faudra soigner quand on arrivera au château. Ca je sais pas faire !

Plume de bronze Messages : 113 Date d'inscription : 04/11/2007

Silar était effondré sur le sol, et pâlissait à vue d'oeil, tandis que le flot de sang ne s'endiguait pas.

Laissez-moi...

Strag hésitait. Il voulait tenter de sauver son ami...

Nan, on va te sortir de cette galère.

Il se leva, attrapa une grosse branche et mit un énorme coup sur la nuque du brigand indemne. Puis il fit le même avec le second, blessé.

Tu peux marcher ?
Laisse-moi, je te dis, vous pouvez vous en tirer tous les deux, mais pas avec moi sur le dos...

*Enervée par cet homme obstiné qui e voulait pas qu'on l'aide, je ne pus résister et lui mis une baffe en pleine figure.*

Rêve pas ! on va pas te laisser là !

*Je serrai le plus fort possible les tissu pour que le sang ne coule plus et sortis de mon sac le poisson cuit enroulé dans des feuilles qu'il me restait.*

Tiens ! Mange ! On va te soutenir mais on te laisse pas là !

*Je jettai alors un coup d'oeil aux armes prises aux brigands et je glissai la sarbacane dans mon sac en toile avant de regarder si les arcs pouvaient être meilleurs que les notres.*

Plume de bronze Messages : 113 Date d'inscription : 04/11/2007

Silar gémit lorsque Strag et Saerssilia tentèrent de le remettre sur pieds. Mais ils finirent par se mettre en marche, doucement, l'un pâle comme la mort, l'autre concentré pour ne pas tomber.

Ils parcoururent soixante mètres environ dans les bois, avant d'entendre des voix provenant de derrière eux.

Blak a été tué...
...doivent pas être loin, on voit du...
...poursuit...

Zexxion, lui, accélèrait le pas. Silar était au bord de l'évanouissement.

Laissez-moi...j'ai...mal...

*Avancer devenait difficile et Silar n'en pouvait plus.
En plus, des voix se faisaient entendre; On ne tarderait pas à nous rattrapper*

Silar, avec de l'aide, tu crois tu peux monter dans le gros sapin touffu là ? Y'a plein de petites branches et tu serais caché ...
S'ils sont pas trop, on peut les assomer et puis on va au château ...
Tu ... tu sais s'il est encore loin ?

*Je jettais de fréquents coups d'oeil à l'arrière, me disant que s'ils étaient nombreux, nous n'avions aucune chance.*

Plume de bronze Messages : 113 Date d'inscription : 04/11/2007

Les hommes s'approchent. Strag écoute en tremblant, et fait le signe "4" de la main. Il regarde son ami, à l'agonie, et la gamine. Il hésite, il ne sait pas quoi faire. S'ils tentent de sauver Silar...ce sera peut-être la dernière chose qu'ils feront.

*Je comprends le signe que me fait Strag et hoche la tête. En réponse, je lui montre un buisson légèrement étoffé assez proche, ultime tentaive peut-être de cacher Silar derrière avant de nous enfuir prestement.

Je chuchotai à Strag*

Viens, on le porte vite et puis on court. on a pas le choix ! Il faut espérer qu'ils le verront pas
Silar... Courage ! On reviendra te chercher très vite avec des autres gens.

*Aussitot dit aussitot fait, je laisse Strag prendre son ami sous les bras et je prends ses pieds pour le mettre en vitesse derrière le buisson et je commence directement à courir dans la direction indiquée en indiquant à Strag d'un signe de la main de apsser entre les arbres, légèrement hors du chemin.
Zex continue d'ouvrir le cortège à longues foulées silencieuses.*

Plume de bronze Messages : 113 Date d'inscription : 04/11/2007

Les poursuivants se rapprochent à vive allure. Strag a attrapé son ami, et le tire vers les buissons par les aisselles. Puis, une fois Silar grossièrement caché, lui et la gamine commencent à s'enfuir en courant.

Mais pas assez vite, leur avance est insuffisante. L'un des brigands a sorti un couteau, qui finit sa course exactement entre les deux omoplates du fuyard, qui s'écroule.

Le loup, lui, a préféré prendre de l'avance.

*Comme une course au ralenti ...

Les bruits de pas des brigands ...

Le couteau qui vient de planter dans le dos de Strag ...

Le sang qui gicle quand il tombe et vient éclabousser mes jambes, mon torse et mon visage...

Mon cri ...

Mon hésitation à secourir mon compagnon ...

Mon petit pardon sortant faiblement de ma bouche

Ma course à la suite de mon loup pour sauver ma peau...

Mon coeur qui bat à toute vitesse, comme s'il allait exploser...

Où est donc ce château, je n'en sais même rien !

Je continue de courir comme si ma vie en dépendait... Elle en dépend d'ailleurs !
Je continue de courir, droit devant moi, en cherchant du regard le fameux château ...

A perdre le souffle ...

Ma jeunesse et ma fougue sauvage sont-elles un avantage face à ces brigands ?*

Plume de bronze Messages : 113 Date d'inscription : 04/11/2007

La fuyarde voit un couteau se planter dans l'arbre juste à sa droite, et une flèche suivre le même chemin, mais à gauche. Puis le sentier se fait serpentant, la végétation se densifie, et en suivant son loup, elle parvient à semer ses poursuivants dont les voix ne sont plus que des murmures.

Puis, de nouveau, tout se fait plus clairsemé, les arbres rétrecissent, et au loin, ce serait presque l'ombre d'une construction humaine que l'on voit poindre sous l'ombre des feuillages.

*L'ombre de la mort plane au-dessus de ma tête... et ces armes n'en sont que les objets.

La fuite qui est mienne est là pour changer ce funeste destin...

Zex est toujours là, à me montrer le chemin à emprunter.

La forêt dense est mienne, sombre... protectrice ...
Comme une mère qui protège sa sauvage enfant.

au loin, l'on dirait que se dessine un paysage presque humain.

Une bâtisse semble-t-il.

Le château ?

Je cours, quittant à regret la protection de ma Mère la Forêt pour rejoindre ces lieux...

Loin de ces hommes affamés de sang...
Loin de ces tueurs dévoreurs de coeur ...

Pardon ...

Pardon Silar ...
Pardon Strag ...

Reposez en paix... Retrouvez vos familles mes compagnons.*

Plume de bronze Messages : 113 Date d'inscription : 04/11/2007

Le bâtiment qu'a aperçu la petite fuyarde est séparé d'elle par une douve profondément creusée. De plus, elle n'est pas face à l'entrée, mais à son exact opposé. Elle peut ainsi entendre le bruit de quelques chevaux qui hennissent, et apercevoir un paisible petit jardin.
Le sentier, lui, serpente de part et d'autres, laissant deux choix qui déboucheront certainement sur le même résultat : à droite ou à gauche ?

[Tu peux poster aux portes, sauf si vraiment tu n'as pas envie d'entrer ]

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